C’est au milieu d’un marché du sud de la Mafialie où se trouvaient de nombreux marchands Dubâcains, des Zömbrs pour la plupart, que l’inspiration s’éveilla en moi pour donner naissance à ce poème. Malheureusement ça ne rend pas honneur à l'ambiance et aux commerçants comme je l’aurais voulu.
Le Marché
Le parfum des épices orientales
Envahit jusque sous mon nez
La grande place du marché
Les voix des marchandes de thé
M’entraînent jusqu’à leurs étals
Comme des sirènes implacables
Les sourires de clients assoiffés
Me rappellent qu’à une table
Il est possible de déguster
Un breuvage doux sucré
Que l’on offre au palais
Le parfum des épices orientales
Entre sous les tuiles des halles
Comme une danseuse dénudée
Dont la voix ineffable
Guiderait mes pas à ses pieds
Je m’enivre de ce brouhaha
Me laissant aller dans ce dédale
Où tout le monde se côtoie
Où toutes les intrigues se trament
Et je me mêle à tous les badauds
Me voilant à la face de vigiles vigilants
Suivant les pas d’un porteur d’eau
Je m’évapore…